Inflation alimentaire : Au Québec et au Canada, on s’appauvrit pendant qu’ils s’enrichissent.

Inflation alimentaire

Appelons les choses par leur nom. L’inflation alimentaire au Québec et au Canada n’est plus un simple problème économique. C’est une violence silencieuse. Chaque semaine, des millions de gens entrent à l’épicerie avec une boule dans le ventre. Pas par gourmandise. Mais, par nécessité. Ils acceptent déjà qu’ils vont payer trop cher, ils ont déjà accepté qu’ils vont sortir avec moins.
Ils savent déjà qu’ils n’ont aucune alternative réelle.

SAUF PEUT-ÊTRE POUR… DANS LA RÉGION MÉTROPOLITAINE IL Y A UN COMMERCE INCROYABLE QUI SE NOMME */* LIQUIDATION MARIE */* QUI SE CONCENTRE SUR DES PRODUITS DÉCLASSÉS À DES PRIX PLUS QUE POPULAIRES !


C’est le mensonge préféré des puissants. « Ce n’est pas nous, c’est l’inflation. »« On subit la situation comme tout le monde. » Ce qu’il ne vous disent pas qu’ils font des profits records sur le dos des familles !!


Oui, les coûts ont augmenté. Mais ce que personne ne veut dire clairement, c’est ceci :

Une occasion parfaite :

  • les gens ont peur
  • les gouvernements temporisent
  • les médias parlent de “contexte”
  • les consommateurs sont captifs

Alors on hausse. Encore. Puis encore.

Et quand ça passe… on garde les prix hauts. .Même si les coûts d’opérations baissent!


Parlons-en franchement. Pendant que :

  • des familles sautent des repas
  • des parents mentent à leurs enfants (« j’ai déjà mangé »)
  • des aînés comptent les tranches de jambon

Les grandes chaînes alimentaires :

  • annoncent des profits historiques
  • augmentent les dividendes
  • récompensent leurs dirigeants

Il n’y a rien de moral là-dedans. Rien!


Autrefois, l’alimentation avait une fonction sociale. Aujourd’hui, elle a surtout une fonction boursière. On ne nourrit plus une population. On monétise sa dépendance.

Et au Canada, ce système est parfaitement huilé :

  • marché hyper concentré
  • peu de concurrence réelle
  • consommateurs captifs
  • État frileux

Soyons honnêtes, sans détour. S’il y avait :

  • un minimum de conscience sociale
  • une réelle solidarité
  • un sens du bien commun

Les grandes chaînes auraient :

  • réduit volontairement leurs marges
  • absorbé une partie des hausses
  • protégé l’accès à l’essentiel

Elles ne l’ont pas fait. Elles ont fait l’inverse.


Le Québécois s’adapte. Toujours. Il compare, Il coupe, Il s’organise. Mais à force de s’adapter,
on finit par accepter l’inacceptable.

On normalise :

  • payer plus pour moins
  • manger moins bien
  • stresser pour un besoin de base

Autre vérité dérangeante. Les gouvernements peuvent agir. Ils choisissent de ne pas le faire.

Ils pourraient :

  • encadrer les marges
  • forcer la transparence
  • casser la concentration
  • protéger l’accès à l’alimentation

Mais ça dérange les puissants. Et ça demande du courage. Alors on parle. On étudie. On promet. Et on laisse faire.


Au Québec, on adore ce mot. Souveraineté alimentaire.

Mais dans les faits :

  • on importe massivement
  • on fragilise nos producteurs
  • on dépend de chaînes longues
  • on perd le contrôle

Question simple. Réponse inquiétante.

Tant que :

  • les profits montent
  • les consommateurs paient
  • la colère reste individuelle

Elle révèle ceci :

  • un système qui protège le capital avant la dignité
  • une économie où manger est un levier financier
  • une société qui tolère l’injustice tant qu’elle est graduelle

L’inflation alimentaire n’est pas une fatalité tombée du ciel. C’est un système toléré. Encouragé par l’inaction. Protégé par le silence. Enfin, puisque les citoyens s’adaptent, d’autres s’enrichissent. Durant que les familles calculent, d’autres encaissent. Ce n’est pas une dérive. C’est un choix.

Choisir de privilégier les profits plutôt que l’accès à l’essentiel. Un choix de considérer que manger peut devenir un luxe discret. Le choix de fermer les yeux tant que la colère reste individuelle. Mais l’histoire est claire : quand une société accepte que se nourrir devienne une angoisse, elle ne traverse pas une crise économique. Elle traverse une crise morale.

Refuser de normaliser l’inacceptable, c’est la première forme de résistance. Parce que le vrai danger n’est pas l’inflation alimentaire. C’est de s’y habituer.

ce n’est pas normal, et ça ne doit pas le devenir Il faut le dire clairement.


2. Les grandes chaînes abusent-elles de la situation ?
Oui. Quand les profits augmentent en pleine crise, on parle d’abus, pas de survie.

3. Pourquoi les prix ne redescendent-ils pas ?
Parce qu’une fois acceptés, les nouveaux prix deviennent la norme.

4. Les gouvernements sont-ils impuissants ?
Non. Ils manquent surtout de volonté politique.

5. Que faudrait-il changer en priorité ?
Briser la concentration, encadrer les marges et protéger l’accès à l’alimentation.

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